Pseudachatina leiana est décrit pour la première fois par Sowerby en 1838. La coquille est en forme d'ogive assez allongée pour une taille adulte d'environ 8cm. Suite à un import de Daoula au Cameroun 7 spécimens adultes ont été achetés, ils présentaient pour certains sur leur coquille une présence organique verte qui semblait être de la mousse ou des algues. Contrairement aux spécimens nés en captivité chez qui le pied est orange foncé, chez les spécimens WC il est orange à rouge vif. La principale hypothèse pour expliquer cette différence de couleur est la typicité nourriture consommée dans leur milieu naturel, notamment la présence de micronutriments dans le sol.
Le besoin en UV des Pseudachatina leiana est minime. Il faut tenir compte du fait qu'il vit principalement sous la canopée dans la forêt et que l'apport en UV fluctue en fonction de la saison et des nombreux autres facteurs qu'il n'est pas possible de reproduire en captivité. Il n'est donc pas nécessaire de rajouter une source d'UV dans le terrarium. L'espèce demande un substrat très riche en micronutriments, il est conseillé de l'enrichir en humus, bois mort, feuilles de bananiers, d'arachides ou encore d'avocatiers ainsi qu'en calcium. Du sable rouge peut être ajouté en faible quantité.
Cette espèce demande des températures moins élevées que les Achatina, elle devra tourner autour des 21°C à 22°C durant la journée avec une baisse nocturne à 18°C. Il est important de leur fournir de la hauteur, notamment en plantant si possible le terrarium, ce qui permettra de réguler plus facilement l'hygrométrie, la température ... L'apport de végétaux est aussi un point clé de l'alimentation.
Pseudachatina leiana ne fait pas exception aux autres espèces d'Achatina en matière d'alimentation, il consomme de nombreuses choses, notamment des fruits, des légumes, des protéines animales et végétales. L'espèce montre une préférence pour la laitue, le concombre ou encore la patate douce. Leur mode de vie arboricole peut expliquer cette attirance pour la verdure, il est difficile de donner une explication pour leur appetance spécifique envers la patate douce.
L'age de la maturité sexuelle et le cycle de reproduction sont encore peus connus, cependant il semble être mature à partir d'un an à un an et demi. Les oeufs sont pondus en grappe, sous le substrat ou de la mousse et sont environ au nombre de 30. L'incubation des oeufs dure dans les 3 semaines.
La maintenance de cette espèce reste réservée à des personnes expérimentées, l'élevage est tout à fait possible en captivité mais reste complexe. Il faut apporter une attention toute particulière à enrichir correctement le substrat en micronutriments. De plus, les spécimens ayant subi une capture et un import sont souvent affaiblis en arrivant en Europe et il est dur de leur faire passer le stade des premiers jours de captivité.